Au début il y a deux femmes.
Petite, celle aux yeux d’océan a couru les montagnes,
L’autre aux yeux bruns comme la terre,
A trainé son enfance le long des plages, et des flots mi-
roitants.
Un soir, un bal, elles se rencontrent,
Puis se mettent à chanter,
De loin on confond parfois leurs voix entre elles…
Pour l’amour de voir danser les gens,
Elles ont composé des chants sur des airs de guitare,
Tantôt la France, tantôt l’Espagne, se mêlent à leurs voix.
Sollùna c’est le soleil et la lune,
Le jour et la nuit,
Le jaune et le noir.
C’est une rencontre poétique
Qui vous invite en chantant,
Au creux de ses bras,
Et de ceux des danseurs
Qui y mettent des pas…