
Spectacle à durée déterminée (avril-novembre 2022) de théâtre documentaire proposé par le Détachement International du Muerto Coco, avec Raphaëlle Bouvier et Charlotte Perrin de Boussac.
Durée : 1h / Tout public à partir de 8 ans.

DE L’ORIGINE DU MONDE
ÉPISODE 2
La parole des hommes.
En 2020, pendant le Grand Confinement, un peu par la force des choses, est né la première étape de ce projet sur la parentalité – et plus globalement à propos de la reproduction humaine.
Toujours par la force des choses, le premier volet éphémère qui s’est écrit à l’époque ne relayait que des paroles de femmes.
La recherche continue cette année avec un deuxième volet éphémère, qui jouera uniquement entre avril et novembre 2022, et qui est cette fois intégralement construit à partir de paroles masculines.
L’année prochaine, nous irons cette fois cueillir la parole des enfants, des engendré·e·s, pour compléter le panel des regards sur la question, et écrire notre troisième épisode éphémère.
Puis, l’année suivante, nous remettrons tout ça à plat et attaquerons la création du spectacle pérenne, global, qui sortira à la fin 2024.
Mais pour l’instant on s’intéresse à la parole des hommes. Pas pour la binarité homme-femme, non : simplement pour faire entendre les paroles qui se livrent moins spontanément, comme nous l’avons remarqué lors de la première fournée de collectages en 2020.
Et puis n’oublions pas : en tant qu’individus comme en tant que parents, il y a au final bien plus de points communs entre les hommes et les femmes que de différences.
Et de toute façon, la pêche aux témoignages sur ce sujet de la parentalité ne sera jamais exhaustive. Nous le savons bien.
Maintenant, au travail.
De l’origine du monde, épisode 2.
“Je ne veux pas jeter la pierre à tout ce côté des hommes qui se tait, parce que je trouve qu’il a aussi une certaine beauté. Mais c’est pas parce qu’on est un homme qu’on est condamné à se taire et à supporter sa vie ; ni parce qu’on est une femme qu’on est condamnée à parler tout le temps.
Moi, en tant que père, je ne peux pas me taire.”
(extrait des témoignages recueillis)